Abeilles

Les abeilles sont un maillon essentiel de notre écosystème. Quatre-vingt pour-cents de nos plantes dépendent directement de leur pollinisation. Si elles venaient à disparaître, les conséquences seraient catastrophiques pour toute la chaine alimentaire, y compris pour l’homme. Or, depuis plusieurs années, les apiculteurs des pays industrialisés assistent à une véritable hécatombe des populations d’abeilles, à tel point que l’ONU a récemment tiré la sonnette d’alarme… Le plan « Maya », mis en place par la région wallonne, s’inscrit dans un vaste programme européen de sauvegarde. Il s’adresse à des communes volontaires qui s’engagent à œuvrer au quotidien pour favoriser la biodiversité (plantation de haies mellifères, gestion différenciée,…). En juin 2012, sous l’impulsion du PCDN de Gerpinnes, du GAL de l’Entre-Sambre-Et-Meuse et de Terra Nostra, la Commune de Gerpinnes a franchi le pas en signant la charte du plan Maya. T.N.G s’est engagée à soutenir ce projet sur le terrain.

Les pollinisateurs

Majeurs

On appelle pollinisateurs majeurs les abeilles et les bourdons. Ils font partie de la famille des hyménoptères (comme les guêpes et les fourmis).  Ils se nourrissent de nectar et de pollen qu’ils prélèvent en visitant les fleurs. Le pollen reste accroché à des peignes situés sur les pattes arrières. Les visites à répétition permettent un flux important de pollen entre les fleurs. C’est ce qu’on appelle la pollinisation. On dénombre environ 370 espèces d’abeilles en Belgique mais seule une espèce est domestiquée. Plus de 90% des abeilles sont solitaires et ne forment donc pas de colonie.

Mineurs

D’autres insectes sont appelées pollinisateurs mineurs car ils ne possèdent pas de peignes à pollen et en transportent donc des quantités moins importantes:

  • Les papillons de jour (famille des Lépidoptères) :
    Ils sont surtout importants pour la pollinisation de certaines plantes sauvages qui dépendent exclusivement d’eux.
  • Les syrphes (famille des diptères) :
    Ces petites mouches peuvent souvent être confondues avec certains bourdons et certaines guêpes et abeilles. En effet, elles miment les formes et couleurs de ces derniers. Les syrphes sont essentiellement floricoles et participent donc à la pollinisation. Les larves de certaines espèces de syrphes peuvent être utiles au jardin car elles se nourrissent de pucerons.
  • Les guêpes (famille des hyménoptères) :
    Les guêpes sont entomophages c’est-à-dire qu’elles se nourrissent de petits insectes.  Mais les guêpes visitent aussi les fleurs pour se nourrir de nectar (source d’énergie) et pour chasser les petits insectes qui s’y trouvent. Elles jouent donc un rôle important dans la régulation des populations d’insectes.

Les fleurs mellifères

L’idéal est de multiplier le nombre d’espèces de fleurs car chaque pollinisateur est spécifique à un petit groupe de plantes. Voici une liste non exhaustive de plantes bénéfiques pour les pollinisateurs :

Les refuges pour insectes

Ces refuges peuvent être des tas de vieux bois laissés dans un coin du jardin ou encore un hôtel à insectes fabriqué par vos soins. Ils permettent aux insectes pollinisateurs de se réfugier et se reproduire.

Un jardin sans pesticide

Il est bien sûr essentiel d’éviter tout pesticide au jardin, que ce soit des insecticides et/ou des fongicides et/ou des herbicides.

Les ruchers gerpinnois

Carte Gerpinnes - Copie

Pour visualiser la répartition des différents ruchers de l’entité, cliquez sur la carte.